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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 15:30

Social Net Club est une émission 100% lyonnaise visible sur le web, crée par Frédéric Viallet et Frank Presti fin 2013. Le concept : chaque mois une émission sur un thème enregistrée au Bario Club dans la gare des Brotteaux. Ce mois-ci : le Jazz à Lyon.

Je fus l'invitée de cette table pas tout à fait ronde pour parler de mon film Histoire(s) de Jazz : le Hot Club de Lyon. Faites chauffer le chocolat ou le café, installez-vous dans votre fauteuil et dégustez cette émission rare où la parole est laissée aux invités.

Le concept de cette émission nous rappelle l'époque de Radioscopie avec Jacques Chancel, avec une pointe de Discorama avec Denise Glaser. Mais comment rendre visible une émission de 40 min sur le net à l'heure où les formats courts pululent sur le web ? C'est plus qu'un défi que Frank Presti et Frédéric Viallet souhaitent relever. C'est un état d'esprit. A l'heure où le monde tourne trop vite, cette émission nous renvoie à un temps d'avant où l'on s'asseyait avec notre chocolat chaud pour participer à une table ronde à la radio. "Prendre le temps", mais qu'est-ce que c'est que ça ? une vieille expression française ? non. Une résistance. Le temps s'arrête pendant un court instant. Prendre le temps pour des histoires, comme celles de M.Jean-Paul Bouteiller le créateur du festival Jazz à Vienne, qui raconte qu'il voulait que le festival soit à Fourvière à Lyon mais que cela n'a pas pu être possible...

Invités de l'émission : Jean-Paul Boutellier (Jazz à Vienne) Gérard Vidon (Hot Club), Jean Méreu (musicien ARFI), Thierry Serrano et Charlène Mercier (A Vaulx Jazz), Frédéric Bruckert (Le Progrès), Gérard Amsellem (Photographe), Robert Lapassade (journaliste), Lionel Martin (musicien), Emilie Souillot (Réalisatrice), Pierre Dugelay (Le Périscope), Ludovic Chazalon (Festivak Rhino-jazz).

Frank Presti : directeur de Saison 4TV et animateur de l'émission Social net Club, journaliste.

Frédéric Viallet : directeur communication du Festival Jazz à Vienne de 1999 à 2006 aux côtés de Jean-Paul Bouteiller, également créateur du Festival Fiesta Latina à Vienne.

Chaîne Youtube de Social Net Club pour voir les émissions intégrales et les reportages.

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 12:36

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Bonjour à tous,
J'avais envie de vous faire partager mon premier dessin à la tablette graphique en duo avec Mathurin du Bouetiez. C'est une expérience très particulière de dessiner chacun son tour sur le même dessin. On souhaitait un côté "dérangé", c'est pour cela que les chaises sont bancales. Merci à toi Mathurin, pour ce moment émouvant et agréâble.

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 12:47

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BRASSENS OU LA LIBERTE
Exposition à la Cité de la Musique jusqu'au 21 août 2011.
Imaginée par Clémentine Deroudille (journaliste)
et Joann Sfar (dessinateur et auteur)


Il n'est pas encore trop tard pour aller voir et écouter l'exposition  "Brassens ou la Liberté" à la Cité de la Musique à Paris. Ca fait déjà 30 ans que l'ami poète nous a quitté, et il aurait eu 90 ans cette année. Mais Brassens n'est pas mort. Ses chansons nous traversent, et toutes les générations le chantent et le jouent encore. Cette exposition se terminera le 21 août. Et avec un peu de chance, pendant l'exposition, vous serez peut-être appelé au téléphone par Brassens...

Georges Brassens préférait le jazz à la musique classique. Sa rencontre avec le batteur de jazz Moustache au club du Vieux Colombier fut une immense joie pour lui. Des années plus tard, son ami lui promit d'adapter et d'enregistrer ses chansons en jazz. Ils formèrent un groupe avec de prestigieux musiciens comme Benny Vasseur, François Guin et Jean-Gabriel Bauzil : les Petits Français. L'album qui en résulte s'institule Brassens-Moustache jouent Brassens en jazz (1979). Il comporte 23 chansons de Brassens.

 

J'en profite pour vous dire que du côté musical, cette année, on arrête pas les hommages au poète. Voici les quelques disques que vous retrouverez chez votre bon disquaire préféré :

 

les-pommes-de-ma-douche-emules-de-django

Les Pommes de ma Douche...émules de Django, disciples de Brassens. Superbes reprises des merveilleuses musiques de Brassens en 2CD. Sorti le 26 mai 2011 / Le chant du monde.

CD 1

01 : L'Ancêtre
02 : Le temps ne fait rien à l'affaire
03 : Je m'suis fait tout p'tit
04 : Les Sabots d'Hélène
05 : Auprès de mon arbre
06 : Les amoureux des bancs publics
07 : Quatre-vingt-quinze pour cent
08 : Le Cocu
09 : L'Orage
10 : Maman, Papa
11 : La Marine
12 : J'ai rendez-vous avec vous
13 : Trompettes de la renommée

 CD 2

01.Le parapluie (chanté par Lorène Devienne)/02.L'Orage (chanté par François Pirette)/03.La Marine (chanté par Alain Présario)/04.La Fille à cent sous (chanté par Alain Paucard)/05. Les Amoureux des bancs publics (chanté par Jean-Marc Desbois)/06.La Femme d'Hector (chanté par François Pirette, Lorène Devienne & Jean-Marc Desbois).

 

escoude brassensChristian Escoudé joue Brassens : Au bois de mon coeur. Enregistré en juin 2010 au studio La Fonderie / Sextan (Malakoff). Le guitariste n'a gardé que les mélodies de Brassens, le reste il l'a façonné avec ses compagnons Pierre Boussaguet (contrebasse) et Anne Pacéo (batterie) pour nous faire entendre de merveilleux arrangements et harmonies.

01. Au bois de mon coeur/02. Le petit cheval /03. La non demande en mariage /04. Cupidon s’en fout
05. Les passantes (feat. Biréli Lagrène) /06. Il n’y a pas d’amour heureux /07. Je me suis fait tout petit /08. Dans l’eau de la claire fontaine (feat. Swan Berger) /09. La princesse et le croque note /10. Le vieux Léon /11. Les amours d’antan /12. Les copains d’abord /13. L’orage (bonus track)/

 

3521383419137

 

Brassens chanté par :

Agnès Bihl:La chasse aux papillons/Maman, Papa (avec Aldebert) 

Aldebert:Les copains d’abord/Maman, Papa (avec Agnès Bihl)

Yves Jamait:Le parapluie/Marinette

Debout sur le zinc:Les passantes/Mourir pour des idées

Les Ogres de Barback:Les sabots d’Hélène/Je m’suis fait tout petit

Weepers Circus:La cane de Jeanne/Le parapluie

 

Album paru le 20 juin 2011 - Formulette production/ Je suis mitigée pour cet album, je ne trouve pas que c'est une pure réussite mais il mérite toutefois d'être écouté.

 

u3661585692508.jpgGeorges Brassens : Hommage (Févr. 2011 / Believe / Epm-25 titres)

André / Angel Parra / Anne Sylvestre / Chanson Plus Bifluorée [+ 11 artistes]Francis Lemarque / Georges Brassens / Georges Chelon / Gérard Cailleux / Jacques Douai / James Ollivier / Julos Beaucarne / Marc / Marc Ogeret / Marc Robine / Michele Bernar.


Liste des titres : 01.Les passantes/02.Saturne/03.Les oiseaux de passage/04.Les amoureux des bancs publics/05.Le temps ne fait rien à l'affaire/06.Le vent/07.Les ricochets/08.Le petit cheval/09.Ballade des dames du temps jadis/10.Merci brinmin des coups (l'auvergnat)/11.La mauvaise réputation/12.Brave margot/13.Il n'y a pas d'amour heureux/14.La marine/15.Gastibelza, l'homme à la carabine/16.La légende de la nonne/17.J'ai rendez vous avec vous/18.Pauvre martin/19.Marinette/20.Marquise/21.Il n'y a pas d'amour heureux/22.Le gorille/23.Le mauvais sujet repenti/24.Hécatombe/25.Corne d'aurochs.

(à écouter pour les nostalgiques).



georges-brassens-brassens-et-le-jazz-compilationEt le double album Georges Brassens et le jazz  (paru 14 mars 2011 - Attention édition limitée !!!) regroupant pour la première fois les 2 albums : l'album Giants of Jazz play Brassens et l'album Hampton, Salvador, Clark Terry, Moustache et leurs amis jouent Brassens. Vous pouvez écouter tous ces titres sur Deezer pour vous faire une idée.

brassens-bandeau

Profitez en cette année pour vous nettoyer les oreilles avec les musiques de ce merveilleux artiste qu'est Georges Brassens. Allez écouter toute sa discographie et lisez des livres qu'il nous recommande :

Mon oncle Benjamin de Claude Tiller, Les nourritures Terrestres de André Gide, Messieurs les ronds-de-cuir de Courteline, Dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert, La ballade de la gêole de Reading de Oscar Wilde, La Généalogie de la morale de Nietzsche et biensûr le livre La tour des miracles de Brassens. 

 

Bon été !!!


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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 15:43

 

logo riff

 

LISE BERTRAND, muséologue : commissaire de l’exposition Riff
Après un baccalauréat en histoire de l’art à l’Université de Montréal et une formation complémentaire en muséologie et en gestion de projets, Lise Bertrand a accumulé vingt-neuf années d’expérience en direction artistique, direction d’équipes multidisciplinaires, conception et réalisation d’expositions à caractère thématique. Elle travaille au Musée de la civilisation de Québec depuis bientôt vingt ans à titre de chargée de projet d’expositions.
piano.png

Emilie Souillot  : Combien de temps avez-vous mis pour monter cette exposition ?

Lise Bertrand : Il nous a fallu 10 mois de construction. J’ai cherché à travers le monde des expositions en rapport avec la musique. Aux Pays-bas, au Museum Volkenkunde de Leiden (Pays-Bas), il y avait l’exposition Music in Motion. Je m’y suis rendue. Mais en la voyant, j’ai compris que ça ne conviendrait pas. On expliquait comment la musique avait voyagé dans le monde à travers plusieurs pays. Ce qui ne correspondait pas à notre public. Mais il y avait une petite introduction sur comment la musique noire avait voyagé de l’Afrique à l’Amérique ? Ca s’appelait du Mali à Memphis et on pouvait voir quelques photos, des archives... j’ai trouvé que c’était riche et que cela concernait les Amériques . Lorsque je suis rentrée fin mai 2009 de Lieden, on a décidé d’adapter cette petite partie de leur exposition. J’ai cherché un expert pour faire les recherches. Je suis allée à l’Université Laval et j’ai rencontré Gérald Côté (1). Il avait déjà beaucoup de matériels, avait accumulé des tas d’archives... Il est ethno-musicologue et professeur à l’Université de Sherbrook et il a publié des ouvrages sur l’histoire du jazz et du blues. Début juin, on a commencé à travailler ensemble sur le contenu de l’exposition. Un an après, on ouvrait les portes au grand public. Pour une exposition de cette ampleur, on met habituellement 2 ans à la monter.

Emilie Souillot  : Comment s’est déroulé le travail du contenu afin de rendre cette exposition aussi accessible au grand public ?

Lise Bertrand  : Je me suis mise dans la peau de quelqu’un qui ne s’y connaissait rien. Ce qui a permis à Gérald de vulgariser ses dires. Comment peut-on expliquer ce qu’est un riff, comment peut-on le retrouver dans les différents styles de musique ? Je lui posais pleins de questions car je ne suis pas une spécialiste de musique. J’ai découvert tout cet héritage qu’on a de l’Afrique en faisant cette exposition. En se mettant au niveau du spectateur, ça permet de mieux comprendre l’essence de cette évolution musicale. J’ai pu découvrir que certains de nos musiciens québécois s’étaient inspirés de cette musique.

Emilie Souillot  : Qui a fait le design de l’exposition ?

Lise Bertrand  : C’est Elisabeth Moisan. Beaucoup de personnes ont travaillé sur cette exposition. Quand on fait des réunions pour l’exposition, tout le monde est là. On interagit ensemble. Je voulais un écran qui donne une immersion complète dans l’image (voir l’écran géant où étaient projetés les morceaux de concert de musiciens, chanteurs). Quelqu’un d’autre a proposé que les gens ressentent les vibrations de la musique dans les sièges. On ne travaille pas tout seul dans notre coin. C’est un vrai travail d’équipe.

ecran cinema

Emilie Souillot  : Dans Riff, on entre dans la pénombre, on découvre de la lumière, on s’asseoit sur un fauteuil pour écouter de la musique comme dans un club ou un concert, (manque plus qu’un verre pour y croire encore plus). Le contenu est très riche. Je me souviens des petits écrans alignés contre le mur où il y avait toute une chronologie détaillée sur le jazz, le blues la musique latino etc..., avec des repères de dates, biographies, photos et extraits sonores que l’on pouvait consulter seul ou à deux avec un casque, un peu comme à la bibliothèque. Je pense qu’il est très important que le spectateur soit participant. La plupart des personnes retiennent mieux les informations qu’on leur propose lorsqu’on leur donne la possibilité de participer. En faisant quelque chose il y a une empreinte qui se dépose à l’intérieur de notre corps et qu’on ne peut pas oublier. Après il est vrai qu’il faut prendre en compte le budget.

Lise Bertrand  : Les droits ont coûté très cher pour l’exposition. On s’est privé de pas mal d’archives intéressantes car les droits étaient trop élevés. Par exemple, on souhaitait mettre un extrait d’un concert d’Elvis à Hawaï, c’était fabuleux mais trop cher. On a dû renoncer. On voulait un extrait du film This is It (le documentaire sur la préparation du dernier concert de Mickael Jackson avant sa mort). Mais au moment de préparer l’exposition, le décès de Mickael Jackson venait d’arriver (25 juin 2009) et les droits étaient trop chers. Sur les 5 écrans où sont projetés les documentaires, on avait trouvé un extrait intéressant mais on ne trouvait pas les ayants droits. On a engagé une compagnie pour faire toutes ces recherches.

Emilie Souillot  : On se rend compte de l’envie que vous aviez de montrer certains artistes ou extraits de film, mais la question des droits à l’image et d’exploitation, s’avère souvent trop complexe et interdit ainsi  la connaissance de ces archives au grand public.

Lise Bertrand : Certains musées achètent une licence à des gestions parallèles de droits c’est le cas du musée de Leiden et ça ne leur a quasiment rien coûté.

Emilie Souillot  : Dans l’exposition, vous projetez 5 documentaires sur la musique, projetés sur 5 écrans à presque 180°. Lorsque l’on passe d’un documentaire à l’autre, il y a des dessins de sable qui viennent créer des formes, trompettes, musiciens, vagues....et qui se construisent, qui semblent s’inventer en passant d’un écran à l’autre, en se prolongeant...

Lise Bertrand  : C’est l’artiste Chloé Poirié-Sauvé (2) qui a conçu ces dessins de sable.

dessins sablesPour faire les cinq documentaires on a engagé trois réalisateurs. C’était surtout du montage d’archives avec voix-off. On a souhaité plusieurs réalisateurs afin d’avoir un regard différent et on leur a laissé une grande liberté dans leur création. Sur les cinq films un seul n’a pas de narration. Le réalisateur voulait que les images parlent d’elle-même mais on lui a dit qu’on ne comprenait pas, il a fallu ajouter une narration en trouvant un compromis : des cartons. C’était bien, ça venait couper un peu. Et puis pour relier les différents documentaires, on a fait appel à Chloé Poirier-Sauvé.

trompette-Miles-Davis.pngEmilie Souillot  : On pouvait découvrir de vrais instruments de musiciens comme la trompette de Louis Armstrong, la trompette rouge de Miles Davis, la guitare de Chuck Berry, Jimmy Hendrix, Muddy Waters mais aussi des vêtements : le blouson d’Elvis, la cape de James Brown, La robe d’Ella Fitzgerald, le blouson de Mickael Jackson... Tout est entreposé dans des vitrines comme dans les magasins...sauf qu’on ne peut ni les essayer ni les acheter... Comment est venue cette idée ?

Lise Bertrand  : On n’avait pas le choix. Les vêtements et les instruments ont été obligés d’être présenté en vitrine pour des raisons de sécurité, de sauvegarde et de conservation. La robe d’Ella Fitzgerald était très fragile. Les matières s’abîment avec le temps. Il a fallu prendre en photo chaque étape de mise en mannequin pour rassurer les différents organismes qui nous avaient prêté cette collection. Je trouvais très important que les amateurs de musique puissent voir et être proches de leurs idoles. Je pense qu’il fallait satisfaire les visiteurs. J’ai donc engagé la conservatrice Andrea Hauenschild pour trouver des instruments et des vêtements. Pour obtenir la trompette rouge (voir photo ci-contre) de Miles Davis par exemple, La Cité de la Musique à Paris nous a aidé en nous donnant le nom d’une fondation qui possédait les trompettes de Miles. Ils étaient entrain de monter l’exposition sur Miles Davis donc ils avaient pas mal de pistes.

Emilie Souillot  : Parlez-moi de l’atelier musical dans l’exposition Riff ...

Lise Bertrand  : On faisait faire au public, surtout aux enfants, un riff afin de leur faire comprendre ce que c’était. Ils pouvaient superposer les instruments et improviser. Tout le monde était placé autour d’une grande table.

Emilie Souillot  : L’exposition Riff a eu beaucoup de succès...Quels sont vos projets pour la suite ?

Lise Bertrand  : Oui, je dois dire humblement qu’elle a été plus que populaire, les visiteurs ont tous été unanimes, je crois que c’est un record de satisfaction ! On prépare actuellement une autre exposition...

Emilie Souillot  : Aurons-nous la chance de voir l’une de vos merveilleuses expositions en France ?

Lise Bertrand  : Notre directeur général est Monsieur Michel Côté qui occupait encore le poste de directeur général du Musée de la Confluence (3) à Lyon début 2010. Il est très attaché à cette ville...

Emilie Souillot  : Tout est possible, donc. Je vous remercie d’avoir pris un peu de votre temps. Bonne continuation.

 

Cet entretien a été réalisé dans le cadre de mes recherches sur le jazz le mardi 26 avril 2011.

 

[1] Gérald Côté est co-concepteur de l’exposition Riff avec Lise Bertrand.

[2] Chloé Poirier-Sauvé est une artiste multidisciplinaire. Elle fait beaucoup de performances dont des Body Painting. Visiter son site :  http://www.chloepoiriersauve.com/   Elle fait aussi des films. Je vous invite à visionner son court-métrage très touchant sur le monde artistique, sur le fait d’être multi, inter, au carrefour de plusieurs arts etc.

[3] Le Musée de la Confluence (ancien Musée d’Histoire Naturelle) situé à Lyon est en pleine construction, il s’agit d’un musée thématique et pluridisciplinaire de sciences et de sociétés, ayant des affinités certaines avec le Musée de la Civilisation.

 

Présentation de l'exposition avec quelques repères de dates ici.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 15:42

 

logo riffinstrument afric1Exposition à Québec (Canada) au musée de la civilisation du  2 juin 2010 au 13 mars 2011. 

Pour celles et ceux qui n’ont pu voir et écouter cette formidable exposition à Québec, je vous invite à découvrir des articles qui vous la feront imaginer.

Inspirée de Music in motion du Museum Volkenkunde, Leiden, Pays-Bas, présentée par la Financière Sun Life, avec la collaboration de Tourisme Québec, de l’Office du tourisme de Québec, du Loews Le Concorde, à titre d’hôtel officiel, de Radio-Canada et du quotidien Le Soleil.
Une conception de Lise Bertrand et Gérald Côté.

 

Pourquoi Riff : quand l’Afrique fait vibrer les Amériques ?

Le Riff est une courte formule rythmique ou mélodique qui se répète. On peut superposer plusieurs riffs et soutenir des improvisations. L’exposition nous invite à nous donner des pistes afin de comprendre comment la musique s’est déplacée d’un continent à l’autre, comment elle s’est métissée, transformée au fil des siècles.

Quelques dates pour commencer :

1620 : premiers esclaves africains.

Fin 18ème siècle : les chants improvisés entrent dans les églises et deviennent les gospels. Le blues fait ainsi son apparition, c’est l’incarnation du malheur des noirs rejetés par la société.

Début du XXème siècle : apparition du jazz au Etats-Unis. Au début, Apparition du Ragtime dont le pianiste Scott Joplin en est le représentant, puis les évolutions continuent (New-Oleans, Swing, Mainstream, Bebop, Cool Jazz, Hard Bop, Jazz Modal, Free Jazz, Soul Jazz, Jazz rock fusion, Acid Jazz, Chicago Jazz, Jazz manouche, Smooth Jazz, Latin Jazz, Nu Jazz...) On remarque que tous ces styles veulent se rattacher au jazz mais développent une nouvelle forme musicale.

1940 : Blues, rythm n’ blues (le blues s’electrifie, les textes et harmonies sont plus soignés). Deux grandes figures : John Lee Hoocker et Muddy Waters. Apparition du Be-bop, Charlie Parker et Dizzie Gillespie démontrent que les noirs sont aussi bons que les blancs.

1950 : Rythm n’blues changé en Rock n’roll  par les blancs.

1955 : Rosa Parks, figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Cette femme a refusé de céder sa place à un blanc dans un bus. Elle reçoit une amande. Un jeune pasteur du nom de Martin Luther King lance une campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus qui dura 381 jours. Le 13 novembre 1956, la Cour suprême casse les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles. Tout le monde se rassemble autour de Martin Luther King qui devient le porte-parole de la condition des noirs.

 

Prochainement : l'entretien réalisé le mardi 26 avril 2011 avec Lise Bertrand, commissaire de l’exposition Riff : quand l’Afrique fait vibrer les Amériques, Musée de la Civilisation, Québec du 2 juin 2010 au 13 mars 2011.

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 16:26

JIM2011.jpg

La 34ème édition du festival Jazz in Marciac programmera mon film
Histoire(s) de Jazz : le Hot club de Lyon
le dimanche 14 août à 11h du matin.

 

Cette année la 34ème édition du festival  Jazz in Marciac se déroulera du 29 juillet au 15 août 2011 et accueillera une belle programmation :

29 juillet
Raul Midón
guitare, voix et  Richard Bona basse, voix accompagnés de Terreon "Tank" Gully batterie.
Return To Forever : Chick Corea
piano, Jean-Luc Ponty violon, Frank Gambale guitare, Stanley Clarke basse et Lenny White batterie, autant vous dire que les chanceux qui seront présents vont se régaler !!!

30 juillet
John Scofield
guitare avec Mulgrew Miller piano, Scott Colley basse, Bill Stewart batterie
John McLaughlin
 & THE 4th DIMENSION avec John McLaughlin guitare, Gary Husband claviers, Etienne M'Bappé basse, et Ranjit Barot batterie

31 juillet
Joshua Redman
saxophone et Brad Mehldau piano en duo
Hiromi
, The Trio Project avec Hiromi Uehara piano, Anthony Jackson basse, Simon Phillips batterie
Johnathan Batiste
en solo au piano.

1er Août
Al Jarreau
voix, Joe Turano saxophone, Larry Williams claviers, John Calderon, guitare, Chris Walker basse, Mark Simmons batterie
Dianne Reeves
en trio avec Romero Lubambo guitare et Russel Malone guitare
Eric Legnini piano, Thomas Bramerie contrebasse et Franck Agulhon batterie

2 Août :
Al Di Meola World Sinfonia : Gonzalo Rubalcaba
piano et Al Di Meola guitare
Et Richard Galliano avec un hommage à Nino Rota "La Strada" et Bach, Ibrahim Malouf, Ahmad Jamal, Roy Hargrore et Riccardo Del Fra avec un hommage à Chet Baker, Michel Portal, Monty alexander, Wynton Marsalis...(la suite ici) Sans oublier les fameux stages et Master-class du 1er au 11 août découvrez ici le programme de ce qui vous attend.

 

Film à voir en lien avec Jazz in Marciac :

 
-African Experience
de Laurent Chevalier, 52 min, 2008. Film documentaire sur la section jazz du collège de Marciac, on suit pendant un an Jody, Etienne , Hugo, Lucas, Jules et Bastien élèves de 4° et 3° du collège. Cette année là ils font venir le groupe africain Folifoo afin d'échanger culturellement et musicalement. Ce qui va leur arriver dépasse tout ce qu'ils auraient pu imaginer...

-Carnet de notes : Marciac 2006 de Frank Cassenti, 52 min, 2006. Ce film nous fait voyager dans le festival Jazz in Marciac, on assiste à un master-class au collège de Marciac dirigé par le fameux trompettiste Wynton Marsalis et la chanteuse Dianne Reeves. Des moments de bonheur. Dans le film, on nous donne une citation de Guy Le Querrec (photographe)

"Etre jazz, c'est avant tout une manière de vivre, de se promener sur le fil du hasard pour aller à la rencontre d'un imaginaire qui contient toujours l'improvisation, la curiosité, qui oblige à écouter les autres, à les voir, à être disponible pour mieux les raconter en manifestant sa propre poésie."


Bon festival à tous !!!


Liens

Oléo Films : Société française de production audiovisuelle crée en 2004 par Frank Cassenti et Samuel Thiebaut. "En quelques années, Oléo films a produit l’un des plus important panorama audiovisuel du jazz d’hier et d’aujourd’hui, collaborant avec les plus grands jazzmen (d’Archie Shepp à John Zorn), festivals et scènes prestigieuses (Jazz in Marciac, Hyères & Porquerolles Jazz Festival, Nuits des Musiciens, Fondation Cartier, Bouffes du Nord…), TV (Arte France, France 3, Mezzo, Planète...), éditeurs vidéographiques et labels (Dreyfus Jazz, Archieball, Harmonia Mundi, Doriane Films, Nocturne…)." (propos recueillis sur leur site)

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 19:11

couv-filmer le jazz

EVENEMENT

Le livre  Filmer le Jazz est sorti. Vous pouvez le commander dès à présent chez Decitre, Fnac, Amazon, Rue du commerce (le mieux étant quand même de se déplacer vers son libraire le plus proche afin de ne pas les voir disparaître...).

Retrouvez l'article que j'ai écrit intitulé : Comment filmer le jazz ? Réflexion en lien avec le style du réalisateur Frank Cassenti mais aussi des articles de Bertrand Tavernier, Louis Panassié, Fabien Ruiz, Jano Merry, Pierre-Yves Borgeaud, Fabrice Radenac, Frank Cassenti, Michel Chion, Christian Béthune, Anne-Marie Leclerc, Charles Bézanger, Sophie Jacotot et Jean-Jacques Sadoux. Ce livre est publié aux Editions Presses Universitaires de Bordeaux sous la direction de Thierry Maligne, enseignant en Lettres modernes.

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 19:44


couv-filmer le jazz"Sur l’écran noir de mes nuits blanches, moi je me fais mon cinéma…Claude Nougaro, musique de Michel Legrand.

Le créateur de la danse Be-bop, Jano Merry, raconte le tournage de Rendez-vous de juillet, en 1944, et comment son ami Django Reinhardt l’accompagnait à Saint-Germain-des-Prés pour ses voltiges. Fabien Ruiz revient des séances de tournage de The Artist à Hollywood et nous propose une vraie leçon de cinéma. Qu’est-ce qui est premier, et pourquoi, de la musique, ou de l’image ?
Bertrand Tavernier rappelle que sans prise de risque, il n’est pas d’art cinématographique lié au jazz. Pierre-Yves Borgeaud nous révèle le cheminement intime qui mena à l’écriture de Retour à Gorée, avec le chanteur dakarois Youssou N’Dour. D’autres réalisateurs comme Fabrice Radenac, ou Frank Cassenti, évoquent leur processus de création, les tensions et les exigences d’une écriture filmée du jazz, tout en rappelant les enjeux économiques de l’institution cinématographique aujourd’hui. Louis Panassié raconte comment, il filma, par aventure, les plus grands noms du jazz, tout en demeurant étranger aux circuits de production.

Ce livre propose, en plus de ces entretiens et de ces contributions de réalisateurs et de professionnels du spectacle, des articles traitant des grandes questions posées par l’acte de filmer le jazz. On y trouvera les textes d’Émilie Souillot, Christian Béthune, Michel Chion, Anne-Marie Leclerc, Charles Bézanger, Sophie Jacotot et Jean-Jacques Sadoux."(texte de Thierry Maligne)

 

Dans le cadre des Colloques jazz de Monségur organisés par le festival "les 24h du swing" le collège Eléonore de Provence de Monségur et l'Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3, une journée d'étude intitulée Filmer le jazz se déroula le mardi 14 avril 2009. Ce fut l'occasion de découvrir le documentaire l'Aventure du Jazz de Louis Panassié puis de réfléchir tous ensemble sur la question filmer le jazz, en présence de spécialiste comme Louis Panassié, Frank Cassenti, ou encore Fabien Ruiz. On notera que ce dernier vient de passer 6 mois à enseigner l'art des claquettes à l'acteur Jean Dujardin pour le film The Artist (voir l'interview du réalisateur, des acteurs et de nombreuses images du film) de Michel Hazanavicius, nominé à Cannes pour la Palme d'Or et Jean Dujardin a reçu le prix d'interprétation masculine, une première pour lui. Fabien Ruiz explique dans un article de Sud Ouest, que « ce film, et le final surtout puisque c'est là que Jean Dujardin fait des claquettes, va peut-être relancer cette pratique artistique. » Fabien Ruiz ajuste : « Elle était extrêmement populaire entre 1930 et 1942. Comme le hip-hop aujourd'hui, aux coins des rues de New York ou d'autres villes. Des personnes qui n'avaient pas les moyens de s'acheter les chaussures adéquates fixaient avec un clou des capsules de bière sous celles qu'ils avaient. » On retrouvera le claquettiste de renommée internationale dans le livre Filmer le jazz.

Sous la direction de Thierry Maligne, enseignant de Lettres modernes à l'Université de Bordeaux 1, le livre Filmer le jazz sortira le 31 mai 2011. Suite à un appel à contribution lancé il y a déjà plus de 1an, j'ai eu la chance de participer à ce premier ouvrage traitant de la question filmer le jazz ou comment le filmer, peut-on le filmer. J'ai repris un passage de mon mémoire (master 2 recherche cinéma sous la direction de Rémi Fontanel, enseignant chercheur en cinéma à l'Université Lyon2) intitulé Jazz et documentaire où ma problématique était comment filmer le jazz ? Je n'avais aucuns documents sur lequel m'appuyer mis à part la quantité de films documentaires vus (une cinquantaine) qui m'a permis d'avoir des premières pistes pour tenter de répondre à cette question. C'est là que j'ai pu découvrir le réalisateur Frank Cassenti qui est très attaché au jazz. Il a fait de nombreux films comme l'Affiche rouge sorti en 1975 qui retrace l'histoire du groupe Manouchian 22 hommes executés le 21 février 1944 sur le Mont Valérien (ce film reçut le prix Jean Vigo). Il réalise des documentaires sur le jazz avec le pianiste Michel Petrucciani, le trompettiste Miles Davis, le saxophoniste Archie Shepp. Par la suite, il crée une société de production Oléo Films centré sur le jazz qui consacre l’essentiel de son activité à la production de films patrimoniaux destinés au marché international : documentaires, portraits de musiciens et captations de concerts.


Filmer le Jazz, ouvrage collectif, sous la direction de Thierry Maligne, Editions presses universitaires de Bordeaux, 2011, Broché, 15 x 21, 270 p., 21€.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 11:34

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instrument afric1Exposition à Québec (Canada) au musée de la civilisation du  2 juin 2010 au 13 mars 2011. 

Pour celles et ceux qui n’ont pu voir et écouter cette formidable exposition à Québec, je vous invite à lire cet article qui vous permettra d'en avoir un aperçu.

Inspirée de Music in motion du Museum Volkenkunde, Leiden, Pays-Bas, présentée par la Financière Sun Life, avec la collaboration de Tourisme Québec, de l’Office du tourisme de Québec, du Loews Le Concorde, à titre d’hôtel officiel, de Radio-Canada et du quotidien Le Soleil.
Une conception de Lise Bertrand et Gérald Côté.

 

Pourquoi Riff : quand l’Afrique fait vibrer les Amériques ?

Le Riff est une courte formule rythmique ou mélodique qui se répète. On peut superposer plusieurs riffs et soutenir des improvisations. L’exposition nous invite à nous donner des pistes afin de comprendre comment la musique s’est déplacée d’un continent à l’autre, comment elle s’est métissée, transformée au fil des siècles.

Quelques dates pour commencer :

1620 : premiers esclaves africains.

Fin 18ème siècle : les chants improvisés entrent dans les églises et deviennent les gospels. Le blues fait ainsi son apparition, c’est l’incarnation du malheur des noirs rejetés par la société.

Début du XXème siècle : apparition du jazz au Etats-Unis. Au début, Apparition du Ragtime dont le pianiste Scott Joplin en est le représentant, puis les évolutions continuent (New-Oleans, Swing, Mainstream, Bebop, Cool Jazz, Hard Bop, Jazz Modal, Free Jazz, Soul Jazz, Jazz rock fusion, Acid Jazz, Chicago Jazz, Jazz manouche, Smooth Jazz, Latin Jazz, Nu Jazz...) On remarque que tous ces styles veulent se rattacher au jazz mais développent une nouvelle forme musicale.

1940 : Blues, rythm n’ blues (le blues s’electrifie, les textes et harmonies sont plus soignés). Deux grandes figures : John Lee Hoocker et Muddy Waters. Apparition du Be-bop, Charlie Parker et Dizzie Gillespie démontrent que les noirs sont aussi bons que les blancs.

1950 : Rythm n’blues changé en Rock n’roll  par les blancs.

1955 : Rosa Parks, figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Cette femme a refusé de céder sa place à un blanc dans un bus. Elle reçoit une amande. Un jeune pasteur du nom de Martin Luther King lance une campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus qui dura 381 jours. Le 13 novembre 1956, la Cour suprême casse les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles. Tout le monde se rassemble autour de Martin Luther King qui devient le porte-parole de la condition des noirs.

 

Prochainement : l'entretien réalisé le mardi 26 avril 2011 avec Lise Bertrand, commissaire de l’exposition Riff : quand l’Afrique fait vibrer les Amériques, Musée de la Civilisation, Québec du 2 juin 2010 au 13 mars 2011.

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Présentation

  • : Histoire(s) de Jazz - Emilie Souillot, réalisatrice
  • : Le blog de la collection "Histoire(s) de Jazz", films documentaires réalisés par Emilie Souillot. Le premier est dédié au Hot Club de Lyon, et le second sera consacré au trompettiste Roger Guérin.
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  • Réalisatrice de films documentaires qui ont pour sujet la transmission, la mémoire et la musique.
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Ce premier film de la collection Histoire(s) de Jazz est consacré au Hot Club de Lyon, fondé il y a plus de 60 ans. Réalisé et monté par Emilie Souillot en 2010, il dure 52 minutes.

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NOn au barrage Belo Monte

"C'est seulement lorsque l'homme blanc aura détruit la forêt entière, lorsqu'il aura tué tous les poissons et tous les animaux et aura asséché toutes les rivières qu'il s'apercevra que personne ne peut manger l'argent." Raoni, chef de la tribu des Kayapos.

Malgré tous les efforts de Raoni et du soutien de tous, rien n'empêchera la construction du barrage Belo Monte en Amazonie Brésilienne, le 3ème plus gros au monde, qui va tuer plusieurs espèces animales, continuer d'abîmer la forêt amazonienne et faire déplacer des milliers de populations indigènes qui savent encore vivre avec la nature et sans avoir besoin d'argent. Le 1er juin 2011, le feu vert a été donné pour sa construction mais on peut encore faire quelque chose, continuer d'encourager tous les efforts de ces peuples qui ne veulent pas perdre leur tradition, qui veulent vivre en harmonie avec la nature encore longtemps. Signez la pétition, afin que nos idées et nos soutiens puissent encore vouloir dire quelque chose dans un monde qui devient sourd.

Signer la pétition contre le projet Belo Monte

Pour la lire c'est ici

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...vous trouverez des éléments sur mes films (articles, photos, archives, mes trouvailles...) et des éléments sur le jazz. Ce sera l'occasion aussi de parler cinéma et surtout de court-métrage afin d'encourager ce format oublié des salle.

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Graphisme par Jérémy Zucchi, visitez son site