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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 14:10

 


Mon ami Jérémy Zucchi, (également étudiant en cinéma à l'université Lyon 2 en 2009) m'a beaucoup aidé dans la deuxième phase du montage du film sur le Hot club de lyon. Le film durait à peu près 2h dans sa première version. J'ai recoupé, modifié, changé pour arriver à une version plus courte. Le film était terminé. Du moins je le croyais. C'est à ce moment-là que Jérémy intervint. Il m'aida à prendre du recul sur le film, à ajouter des petites notes qui ne viennent pas ébranler le film, mais qui viennent lui donner de "la chair" pour reprendre ses termes. On a rajouté quelques plans au film. Etant donné l'ajout de plans, il fallait reprendre le mixage son. Il m'a aidé à faire l'étalonnage qui consiste à donner une tonalité de couleur sur l'ensemble du film.

Puis une fois le film terminé, Jérémy s'occupa du graphisme du dvd, de l'affiche du film et de ce blog. J'avais déjà bâti la structure du graphisme de mon blog. J'ai effectué un montage photo avec la tasse de café, le vinyle, la revue et le cendrier, et je voulais qu'en passant la souris sur l'un des objets, on puisse choisir différentes rubriques (journal de bord, extrait de film, la collection, le jazz, ses histoires). Jérémy a gardé cela tout en rajoutant le graphisme autour : la fumée, le musicien trompettiste, le vinyle, tous ces éléments reprennent l'affiche du film. Il a ajouté également une version diapositive aux objets lorsque l'on clique sur l'un d'eux.

Vous pouvez retrouver l'une de nos discussions sur le film dans les bonus du DVD. On échange sur la fabrication du film, les problèmes rencontrés, les bons moments, le montage et notre collaboration. Retrouvez ci-dessous les articles que Jérémy a écrit sur son blog concernant le film Histoire(s) de jazz : le Hot Club de Lyon et visionnez la vidéo (ci-dessus) présente sur les bonus du DVD où il raconte son travail sur le film.

Graphisme du blog
Etre assistant monteur d'un documentaire

Affiche du film

DVD du film Histoire(s) de jazz

et un article sur le film de sa compagne Cécile Desbrun (journaliste).

 

 

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 12:46
Ici, je révèle ma conception du tournage et du montage dans la fabrication du film documentaire Histoire(s) de jazz : le Hot club de Lyon : intuition, organisation, improvisation.

Image-3.png

Le tournage

Le tournage a une part d’intuition. Je mets en place, j’organise des éléments. Et je laisse les choses se faire. Je fais confiance aux gens. Je fais confiance à leur vie, à leurs histoires qu’elles soient drôles ou non.

« On fait avec et on construit avec (…) le documentaire (…) c’est faire confiance à ce qui se passe. » (Mariana Otero) (1) .
Je pense qu’il n’y a pas de mauvaises histoires. Chaque personne a son histoire à raconter.

Le montage : un acte créatif et improvisé

Le montage est le moment où tout se met en place, où l’on découvre d’autres éléments qu’on n’avait pas décelés pendant le tournage. C’est le moment que je préfère et que je trouve très proche du jazz. J’ai une démarche relativement intuitive qui se rapproche de l’improvisation. J’essaie de faire dialoguer les différentes séquences entre elles. Il y a le thème dans le jazz, ce moment sur lequel tout le monde s’accorde, un peu comme une ligne directrice qu’il faut avoir dans le montage pour ne pas perdre le spectateur et il y a le solo où chacun s’exprime, dialogue, c’est l’instant où la liberté prend le dessus sur la contrainte. Il y a également un autre moment, celui des pauses, où l’on peut respirer, où on laisse divaguer son esprit. Ce n’est pas fréquent de voir cela dans la plupart des films et c’est bien regrettable. Il est plaisant d’entendre un solo de saxophone, un vrai solo où tout le monde s’arrête de jouer pour ne laisser qu’un seul son se perdre dans l’intensité du moment…

Image-2.pngLe choix de la musique de jazz

Il y a ce côté “organisé”, c’est-à-dire « toi tu fais çà et moi je joue çà, tu reprends sur le chorus, là tu fais ton solo... » Et en même temps il y a un moment où l’on découvre quelque chose, où naît le frisson. En même temps, on trouve ce côté « bordélique » que j’aime, où les musiciens se parlent entre eux en jouant pour se dire où reprendre, ou bien une idée qui jaillit et qui veulent faire partager. Puis cet instant qui surprend, cette impression que le musicien joue pour nous seuls, le temps qui s’arrête, le trompettiste fait son solo, silence du public. C’est tout cela le jazz et je me suis rendu compte que c’était très proche de ma manière de concevoir un film documentaire. Pour moi, il est inconcevable de rendre un scénario complet du film avant qu’il ne soit fait. Il s’écrit pendant le tournage et prend tout son sens pendant le montage. Avant le tournage, j'avais préparé quelques séquences à tourner, je savais dans quelle direction aller : scène de l'écoute avec Billoud, rencontre entre anciens et jeunes du Hot club le dimanche, la question "et Boris Vian ?" que j'ai posé à tout le monde, les concerts filmés en plans séquences dont ma première vision d'un Big Band immortalisée dans le film, l'histoire sur Chet Baker etc. Mes recherches avant le tournage, l'enquête menée sur le Hot Club car c'est vraiment une sorte d'enquête que l'on mène lorsque l'on fait un film, m'a permis de collecter un tas d'information sur ce lieu. J'ai pris beaucoup de notes. Il m'était donc plus facile de poser les questions et de pouvoir échanger et me laisser surprendre avec les personnes filmées le jour du tournage. Pour moi, faire un documentaire, c'est se laisser prendre dans une vie qui se crée au fur et à mesure puis d'en comprendre les mécanismes au montage.

Choix d'une démarche non-chronologique

Image-5.pngIl y a eu un film documentaire de 52 minutes produit par Y.N Productions et réalisé par Jérôme Duc-Mauge intitulé Hot club de Lyon. Il retrace un petit historique du Hot club. On peut voir notamment le regretté Raoul Bruckert, personnage emblématique du Hot club puisqu’il a participé à la création en 1948. Il est malheureusement décédé. Je ne voulais pas tomber dans une démarche historique avec les dates et les événements associés.  

Ce qui m’intéressait avec le Hot Club, c’était de dévoiler quelques petites histoires du lieu racontées par ceux qui les ont faites et ceux qui y ont participé. Pour moi, ce qui fait un lieu, c’est ce qu’il a vécu. Ce qui s’est passé à l’intérieur de ses murs. Je ne suis pas à la recherche d’une vérité mais de plusieurs vérités qui appartiennent à chacun.

Car il faut le dire, on ne pourra rien vérifier. Le jazz est un phénomène de l’instant. Ses histoires appartiennent aux légendes toutes transformées et réinterprétées par chacun. Ce qu’on va filmer ne sera jamais retranscrit correctement. Car il faut absolument avoir vécu le jazz pour bien le raconter. Et moi je ne l’ai pas vécu. Alors je ne fais que proposer un documentaire sur les petites histoires du Hot Club de Lyon racontée par les derniers hommes qui ont vécu cette histoire. L’âge d’or du jazz s’est passé dans les années 50 et peu d’entre eux sont présents aujourd’hui pour le raconter. C’est la raison pour laquelle je ne peux prétendre à adopter une démarche historique. Toutefois, je lance l’idée à quelqu’un de s’atteler à ce projet car la matière est énorme. Il serait intéressant d’aller consulter les archives de Monsieur Raoul Bruckert disponible chez son fils Frédéric. Il possède trois gros classeurs avec des articles de journaux de l’époque et des photos originales. Il y a également toute une série de cassettes VHS situées sous les escaliers du Hot Club qui sont entrain de prendre la poussière et l’humidité et qui mériteraient d’être stockées sur DVD avant de disparaître. Le Hot Club, c’est une mine d’or d’Histoire. Il organisa des concerts mythiques avec les grands jazzmen des années 50. Il a permis à la ville de Lyon et ses régions environnantes de voir en représentation des artistes venant de l’autre côté de l’Atlantique. Il serait intéressant d’écrire un livre précis et singulier comme le lieu le mérite avec ses heures de gloire et ses déboires. Plusieurs s’y sont frottés mais sans succès. À l’heure d’aujourd’hui, aucun livre sur ce lieu n’existe.

 

[1] Le Style dans le cinéma documentaire (n°4), L’Harmattan, Paris, 2005. Entretiens et contributions sur le thème « La Part du style », suivis des scénarios « Secret de famille » de Mariana Otero et « Fragment sur la grâce » de Vincent Dieutre.

Photos extraites du film Histoire(s) de Jazz : le Hot Club de Lyon.

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 15:57

Je suis actuellement en phase de finalisation du film en vue de sa sortie en dvd. Les démarches sont longues mais il verra le jour prochainement (avant Noël si tout va bien). Merci à tous pour votre patience. J'ai hâte de tous vous revoir pour vous remettre le film en main propre.

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 11:50

Chet Baker (1929-1988) trompettiste, bugliste, chanteur et compositeur américain.

De Chet Baker à Roger Guérin...

 

L’histoire commence, il y a cinq ans lorsque je découvris le fameux trompettiste Chet Baker (1929-1988). Son interprétation de « My Funny Valentine », légère et sensuelle, tel un chuchotement au creux de l’oreille me donne ma première « claque » de jazz. Vous pouvez l'écouter ci-dessous. Depuis lors, je parcours l’Histoire de cette musique, en essayant de la comprendre, de la tenir entre mes mains même si je sais qu’elle m’échappera toujours.

 

Alors voici que je rencontre Roger Guérin, fameux trompettiste qui a joué avec « tout le monde ». « Tout le monde » dans le jazz veut dire les plus grands jazzmen : de Dizzie Gillespie, en passant par Kenny Clarke, Django Reinhardt, Claude Nougaro etc. De fil en aiguille, de connaissances en connaissances, je me rapproche des caves de jazz. On me fait  connaître Le Hot Club, célèbre club de jazz lyonnais, qui a fêté en 2008 ses 60 ans d’existence et d’histoires. Je décide de faire un documentaire.

Roger Guérin, trompettiste

... et de Roger Guérin au Hot Club de Lyon

Et me voilà partie à la rencontre des anciens, qui étaient aux balbutiements du lieu : Jean Janoir, Jean-Louis Billoud, Jean-Charles Demichel. Et je remonte l’Histoire en décelant les petites anecdotes du club afin que la mémoire ne se perde pas. Afin que tous ceux qui ont participé à faire vivre et continuer ce lieu demeurent à jamais dans le regard et les oreilles de toutes personnes du monde futur. Je vais tenter d’expliquer ma démarche et mon processus de création qui permettra de comprendre mon rapport au film. J’ai tenu un journal de bord tout au long de mes recherches ce qui m’a permis de garder une certaine continuité dans mon travail de réflexion. En faisant ce documentaire, j’ai mené une vraie enquête. Je suis allée rendre visite à ceux qui ont participé à faire vivre ce lieu, j’ai consulté les archives de Monsieur Raoul Bruckert qui depuis plusieurs années avait pris le soin de rassembler tous les articles de presse concernant le Hot Club. Suite à mes recherches, toutes les histoires qu’on me racontait paraissaient tantôt exactes ou tantôt déformées, comme si le temps construisait le mythe. Certaines se recoupaient et racontaient la même chose, ce qui devenait intéressant pour mon documentaire puisque à un moment donné j’ai intégré la même histoire racontée différemment par deux personnages. Toutes mes recherches avant le tournage m’ont permis de construire un certain ordre chronologique qui était primordial pour la compréhension de l’Histoire du lieu. Plus je cherchais à comprendre la vérité sur le lieu par les articles de presse et les témoignages émis, et plus je m’en éloignais étrangement.
Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009)
C’est alors que je compris qu’il n’y avait pas de vérité. Chacune des personnes interrogées m’a racontée son histoire, sa version et donc sa vérité. Le montage allait devenir l’une des phases les plus importantes à la réalisation du film. Le lieu n’étant pas racontable chronologiquement, il me fallut user d’autres moyens pour réussir à raconter une histoire. J’entrepris donc plusieurs façons de raconter des histoires. Lors des interviews, j’avais remarqué que lorsque je leur demandais de me dater certains événements ils ne pouvaient pas me répondre de manière spontanée. Ils se mettaient à chercher et me donnaient une date approximative. Le temps avait passé et la mémoire s’estompait. L’utilisation du montage alterné entre Jean Janoir et Jean-Charles Demichel propose une réflexion sur la mémoire oubliée. Suite à la question posée sur les différents lieux du Hot Club, ils m’énoncent tour à tour des noms de rues, balbutient, cherchent, se mélangent, ne trouvent pas etc. C’est un documentaire qui témoigne du temps qui passe et qui montre comment on peut oublier des événements ou des personnes (comme le passage au début du film lorsqu’on entend parler de ce Georges Michel dont personne ne se souvient, ou encore le passage où je leur avais demandé si Boris Vian serait venu au Hot Club). En créant un montage alterné, j’ai accentué cette perte de mémoire due au temps. J’ai voulu également montrer le fait qu’une même histoire racontée par plusieurs personnes différentes se déforme prend une autre consistance.

Affiche du film Histoire (s) de Jazz, Le Hot Club de Lyon d'Emilie Souillot

Ce documentaire ne cesse d’aborder la question de la mémoire confrontée au souvenir. Les histoires, à cause du temps qui passe, se déforment de manière presque instinctive. Les légendes peuvent naître. Pensons à celle de Boris Vian qui serait venu au Hot Club. Tout le monde en parle mais personne ne l’a vu. Dans la séquence où je leur demande si Boris Vian est venu au Hot Club, personne ne me le confirme. La réplique de Jean Janoir est parfaite : « Vous savez, c’est toujours pareil, dès qu’un type est connu, on essaie de le placer un peu partout, çà fait bien. ». C’est dit. Le ton est donné. Où est la vérité ? Quelle vérité ? Ne serait-ce pas des vérités propres à chacun ? On construit tous sa propre vérité surtout autour d’un lieu qui fut le cœur de nombreux échanges et rencontres, donc d’histoires. Développer des réflexions autour de l’écoute m’a paru une évidence. J’ai donc proposé que l’on écoute un disque vinyle avec Jean-Louis Billoud, l’un des anciens présidents du Hot Club. Nous l’avons passé dans la platine et nous nous sommes assis. Ce disque compte beaucoup pour lui, puisque c’est l’un de ceux qu’il a enregistré avec son groupe nommé Equinox Jazz Group. Au moment de l’écoute, la caméra se fige sur lui comme pour pénétrer à l’intérieur de sa propre interprétation de la musique. Il revit le morceau. Nous sentons les souvenirs passer en lui. La caméra inscrit ses instants sur bande. Nous pourrons les visionner et les re-visionner à notre guise et peut-être entrer dans une autre manière d’écouter que la nôtre. Le jazz représente l’instantané et il vient se différencier des autres arts comme la photographie, le cinéma ou la peinture. Il est difficile de le figer. Il est comme un nuage de fumée qui paraît opaque au début et s’estompe par la suite.

Photographie Chet Baker : William Claxton

Photographie Roger Guérin : J-M Boissel

Conception graphique de l'affiche : Jérémy Zucchi

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 18:24

Voici les premières images du documentaire sur le Hot Club de Lyon, premier film de la collection Histoire(s) de Jazz.


Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009) Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009)Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009) Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009)Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009) Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009)Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009) Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009)Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009) Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009)Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009) Histoire(s) de Jazz : Le Hot Club de Lyon (film réalisé par Emilie Souillot, 2009)   

Réalisation et montage : Emilie Souillot. Images : Sébastien Guignard et Emilie Souillot. Son : Simon Dufour. Assistant-monteur, post-Production et conception graphique : Jérémy Zucchi
Ecran 16/9ème - Son stéréo - Durée 52 min - Couleur - 2009

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Présentation

  • : Histoire(s) de Jazz - Emilie Souillot, réalisatrice
  • : Le blog de la collection "Histoire(s) de Jazz", films documentaires réalisés par Emilie Souillot. Le premier est dédié au Hot Club de Lyon, et le second sera consacré au trompettiste Roger Guérin.
  • Contact

Profil

  • Emilie Souillot
  • Réalisatrice de films documentaires qui ont pour sujet la transmission, la mémoire et la musique.
  • Réalisatrice de films documentaires qui ont pour sujet la transmission, la mémoire et la musique.

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Le Hot Club de Lyon

DVD du film Histoire (s) de Jazz, Le Hot Club de Lyon d'Emilie Souillot
C’est une histoire d’amour, c’est une histoire de jazz...
Racontée, jouée, belle et vivante...

Ce premier film de la collection Histoire(s) de Jazz est consacré au Hot Club de Lyon, fondé il y a plus de 60 ans. Réalisé et monté par Emilie Souillot en 2010, il dure 52 minutes.

Découvrez-le ici

NOn au barrage Belo Monte

"C'est seulement lorsque l'homme blanc aura détruit la forêt entière, lorsqu'il aura tué tous les poissons et tous les animaux et aura asséché toutes les rivières qu'il s'apercevra que personne ne peut manger l'argent." Raoni, chef de la tribu des Kayapos.

Malgré tous les efforts de Raoni et du soutien de tous, rien n'empêchera la construction du barrage Belo Monte en Amazonie Brésilienne, le 3ème plus gros au monde, qui va tuer plusieurs espèces animales, continuer d'abîmer la forêt amazonienne et faire déplacer des milliers de populations indigènes qui savent encore vivre avec la nature et sans avoir besoin d'argent. Le 1er juin 2011, le feu vert a été donné pour sa construction mais on peut encore faire quelque chose, continuer d'encourager tous les efforts de ces peuples qui ne veulent pas perdre leur tradition, qui veulent vivre en harmonie avec la nature encore longtemps. Signez la pétition, afin que nos idées et nos soutiens puissent encore vouloir dire quelque chose dans un monde qui devient sourd.

Signer la pétition contre le projet Belo Monte

Pour la lire c'est ici

Image 7-copie-1

DANS CE BLOG...

...vous trouverez des éléments sur mes films (articles, photos, archives, mes trouvailles...) et des éléments sur le jazz. Ce sera l'occasion aussi de parler cinéma et surtout de court-métrage afin d'encourager ce format oublié des salle.

les-lutins-du-court-metrage-2006

Graphisme par Jérémy Zucchi, visitez son site