Les Lutins 2011 : interviews avec les réalisateurs des films
Aujourd'hui, je vous propose de visionner 6 vidéos des réalisateurs des courts-métrages sélectionnés aux Lutins 2011. Vous en apprendrez plus sur la fabrication des films, dans quel contexte ils ont été fait, pourquoi, anecdotes etc.
Deyrouth de Chloé Mazlo, "l'idée du voyage est venue en 2005, c'était le trentième anniversaire de l'arrivée de mes parents en France et pour célébrer cette arrivée je vais faire Paris-Beyrouth par voie terrestre comme eux avaient fait Beyrouth Paris en voiture. 10 jours avant mon départ il y a eu des événements au Liban et j'ai fait le voyage. Ce voyage était juste une démarche personnelle. J'avais tenu un journal et 1 an et demi après ce voyage, j'ai rencontré un producteur et il m'a demandé si j'avais d'autres projets et ke lui raconte ce voyage. Il dit qu'on peut faire un film avec. (...) au début j'étais un peu étonné qu'il soit sélectionné dans des festivals de documentaire. ( le film mélange réel imagé et animation). Avant de faire le film, j'avais pas imaginé qu'il fallait autant expliquer toute la démarche etc. Parfois je trouve qu'il faut pas trop poser de question, il vaut mieux garder des questions en suspend que trop en poser."
Chienne d'histoire de Serge Avedikian : "c'est un film qui raconte l'éradication des chiens des rues de Constantinople en 1910 qui est un fait historique réel dont je me suis inspiré qui essaie d'approcher cette question, ce fait, quel en a été le processus, de quel façon ça a été exécuté ? (...) le film passe parfois pour une métaphore, une allégorie de génocide des arméniens, parce que les gens connaissent mes origines, je peux pas dire que c'est pas du tout ça mais je dois dire que c'est pas ça parce que c'est l'histoire réel de l'éradication des chiens."
Le Dernier voyage de Maryse, interview de David Ledoux. "C'est l'histoire de deux amis qui partent à velo de Paris et qui vont dans le Loire et Cher et qui vont ramener les cendres de la maman d'Artus. Découverte de ce qu'elle a vécu dans son enfance et de ses derniers jours. L'idée du film vient d'Artus c'est basé sur sa vie, sur des faits réels, il avait perdu sa maman 2 ans auparavant et il avait ses cendres chez lui..."
L'Amour propre, interview de Nicolas Silhol : "c'est assez satisfaisant quand le film vous échappe."
La femme à cordes de Vladimir Mavounia Kouka : "Faire un film Freaks qui se déroule aujourd'hui. (...) On a utilisé la rotoscopie qui consiste à transformer en dessin animé une scène filmée. On a filmé des personnages sur des fonds neutres, on a entièrement redessiné puis on a mis ces personnages dans des décors en photocompositing."
Mémoires d'une jeune fille dérangée de Keren Marciano : "de nos jours, on a pas le droit d'être vierge à 25 ans c'est nul, de pas avoir d'enfants à 35 ans c'est la honte, de pas être en couple à 30 ans c'est mal vu (...) quand on rentre pas dans les cases on est mal vu par les copains, par la famille..."