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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 12:46

Dans le cadre du mois du film documentaire 2012, projection du film :
Une rencontre, Pockemon Crew + Emelthée de Jérémy Zucchi

 

Affiche-Une-Rencontre-copie-1.jpgLe réalisateur Jérémy Zucchi qui m'avait apporté son aide précieuse sur le montage de mon film  Histoire(s) de Jazz : le Hot Club de Lyon vient de terminer son premier film documentaire intitulé : Une Rencontre, Pockemon Crew + Emelthée (2012, 52 minutes, HD). La projection en avant-première aura lieu le samedi 17 novembre à 18h au cinéma le CinéDuchère à Lyon.

"C'est un film sur une rencontre entre deux groupes de jeunes artistes, deux arts, deux cultures, deux mondes qui vont se rejoindre pour un spectacle unique mêlant hip-hop et musique classique. La compagnie de hip hop Pockemon Crew(multi champions du monde) confronte ses pas de danse et ses voltiges à l'harmonie du chœur Emelthée... Les uns vont s'ouvrir aux autres, les danseurs vont apprendre à chanter, les chanteurs à danser, et tous vont utiliser leurs différences pour créer une œuvre. C'est aussi l'histoire, touchante et souvent drôle, de la rencontre des deux directeurs artistiques de ces compagnies, qui confrontent leurs parcours et leurs méthodes de travail.
C'est la mixité sociale et la diversité culturelle à l’œuvre : regardez et écoutez. " (Jérémy Zucchi).
En présence
de la chef de chœur Marie-Laure Teissèdre et du réalisateur  Jérémy Zucchi qui pourront répondre à vos questions et/ou réactions.

 

*J'ai apporté ma contribution à ce film en tant que cadreur. Avec Jérémy, nous filmions chaque répétition à deux caméras afin de ne pas perdre d'instants, car au départ, la seule matière était les images. Le projet s'est monté pendant 3 mois. Pas le temps d'attendre des producteurs ou des financements. La rencontre entre ce choeur et ce groupe de hip-hop se passait maintenant. Jérémy a su saisir ces instants. Il a écrit son film au montage. Il y a eu un travail colossal. Venez le découvrir à cette première projection.

Le film n'ayant pas encore de distributeur, cette projection est exceptionnelle et les places limitées (90).

+ sur Facebook : http://www.facebook.com/UneRencontrePockemonCrewEmelthee
 

PLEIN TARIF 6 € / TARIF RÉDUIT 4,90 € / ABONNÉS 4,60 € (réservation conseillée)

CinéDuchère Quartier de Balmont
308 av. Andreï Sakharov 69009 Lyon
Tél./fax 04 72 17 00 21
Mail cineduchere@yahoo.fr
http:// cineduchere.free.fr/
Accès par transports en commun : Gare de Vaise puis bus C6, C14, 66, 89, 21 (Arrêt Duchère ou Balmont)
Parking de proximité gratuit

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 21:40

Mémoires du Hot Club de Lyon - article publié en avril 2011 sur le site Jazzmagazine.com par Martin Guerpin.

 

Histoire(s) de Jazz : le Hot Club de Lyon, Émilie Souillot (2011)


Image-3.png 
Un club de jazz, c’est un peu comme un volcan. Les soirs de concert, il rugit d’une vie aussi intense qu’éphémère. Une fois assoupi, il redevient une cave de pierre froide, sombre et inerte, où résonne une histoire musicale et humaine. Telle est la sensation que suscite Histoire(s) de Jazz : le Hot Club de Lyon, première réalisation d’Émilie Souillot. Telle est aussi l’impression que laissent ceux qui, jeunes ou anciens, ont fait et font encore vivre ce club.

Car ce sont bien eux qui sont mis en avant par Émilie Souillot, et non pas une histoire désincarnée : pas de voix off anonyme superposée à l’image, pas de plan chronologique rigoureux, pas de contextualisation, pas d’identification systématique des photographies, des personnes interrogées, des musiciens, où des morceaux entendus (tous référencés dans le générique de fin). On pourra peut-être le regretter, mais le but d’Histoire(s) de Jazz : le Hot Club de Lyon n’est pas didactique. La démarche est plus originale : introduire l’âme d’un film dans le corps d’un documentaire. Plutôt que de retracer les différents déménagements subis, tout au long de son histoire, par le club, Émilie Souillot juxtapose, dans l’esprit du Petit Journal de Yann Barthès, deux versions assez différentes de l’installation du Hot Club dans ses premiers locaux. C’est la mémoire qui est filmée, dans tout ce qu’elle a de sélectif, de lacunaire et d’imprécis. Aucun des interlocuteurs ne se souvient, ou ne veut se souvenir (allez savoir pourquoi), des passages de Boris Vian au Club. Pas d’historien dans ce film ; mais des passionnés.

Image-14.pngS’affranchir des codes du documentaire historique ouvre de nouveaux horizons. Émilie Souillot a voulu filmer l’amour du jazz. Pari réussi. De longs plans-séquences, sont consacrés au récit d’anecdotes sans doute déjà maintes fois relatées et souvent comiques. On y voit les visages s’illuminer comme s’ils revivaient la scène. La plupart des membres du Club semblent, aujourd’hui encore, se ressourcer dans le souvenir d’un âge d’or, celui des années 1960-1970. Quant aux plus jeunes, ils paraissent plus réservés, moins enthousiastes, mais très bons instrumentistes.

Émilie Souillot nous les donne à voir en train de jouer. Là encore, elle ne semble pas s’être encombrée d’un manuel du parfait caméraman de concert. La caméra semble découvrir la musique. Au lieu d’être en phase avec la structure musicale, elle s’attarde sur le visage rêveur de ceux qui ne jouent pas, ou capte le moment d’agacement fugace qui se décèle sur le visage d’un guitariste venant de rater l’une de ses phrases. Ces moments font aussi partie du jazz.

Histoire(s) de Jazz : le Hot Club de Lyon n’a rien d’un documentaire conventionnel. Peut-être quelque peu désordonné (les mêmes thèmes vont et reviennent), parfois ralenti par de longs plans contemplatifs, il a le mérite de rendre palpable et communicable aux non-initiés ce qu’est la jazzophilie : une passion, mais aussi un mode de vie.
Une jeune réalisatrice s’intéresse au jazz. Elle a du talent. Encourageons-la !

 

Martin Guerpin.

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 23:14

-M- CONCERT NUITS DE FOURVIERE 2013 !!! 

mathieu-chedid-2-31101_570x210.jpg

 

C'est une très belle surprise : -M- alias Matthieu Chedid viendra nous voir du côté de Lyon et pas n'importe où : au Théâtre Antique de Fourvière !!! Il passera le jeudi 13 juin 2013 à 21h30. Si vous souhaitez vivre une soirée magique dans ce cadre magnifique avec l'un de nos meilleurs artistes français, dépêchez-vous car il n'y aura que 4400 places (la capacité du Théâtre Antique). Réservez vite vos places, la billeterie a ouvert le 10 octobre 2012 Il fera une tournée dans toute la France, c'est déjà complet au Trianon à Paris !!! (désolé les Parisiens :)) mais ne vous inquiétez pas il passera au Zénith aussi !

 

 

Voici le clip* déjanté du premier single : MOJO (on pourra reconnaître Thomas Dutronc entre autre vers la fin du clip qui danse aux côtés de -M- ! Le chanteur investit Paris avec ses danseurs ! Le montage du clip est très simple mais efficace, construit à la manière de tableaux. L'album intitulé îl sortira le 12 novembre 2012, on l'attend avec impatience ! Préparez-vous ! La chorégraphie de cette chanson va venir jusqu'à chez vous ! (nul besoin de vous dire que pour les concerts, l'apprendre serait judicieux...)

 

   

* le clip est réalisé par Beryl Kolt - Photo : tous droits réservés.

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 14:29

Et c'est reparti pour un tour des Lutins du court-métrage 2012 !!!

Une date à retenir : le 11 octobre 2012, vous pourrez découvrir ou
re-découvrir 6 films primés de cette édition projetés dans 30 cinémas
Gaumont et Pathé ainsi que quelques cinémas indépendants en France.

palmareslutins2012

Le programme :
"Chaque jour et demain" de Fabrice Main
Lutin du film documentaire
"J’aurais pu être une pute" de Baya Kasmi
Lutin de la meilleure actrice
"Je pourrais être votre grand-mère" de Bernard Tanguy
Lutin du public
"Rubika" de C. Baudéan, C. Ma, F. Rousseau, M. Vaxelaire, C. Roux, M. Krebs,
J. Legay, L. Habas
Lutin du meilleur film d’animation
"L’accordeur" d’Olivier Treiner
Lutin du meilleur scénario, Lutin de la meilleure réalisation,
Lutin du meilleur son, Lutin de la meilleure photo.
"Un monde sans femmes" de Guillaume Brac
Lutin du meilleur film, Lutin du meilleur acteur.

Durée : 131’30

Voici la bande-annonce de mon coup de coeur de cette 15 ème édition,
pour ceux qui ne l'ont pas vu, ne lisez pas le résumé, c'est un conseil :

et une interview du réalisateur Olivier Treiner à regarder après avoir vu le film !


 

VENEZ NOMBREUX SOUTENIR LE COURT-METRAGE !!!!
Pour ceux qui souhaitent adhérer à l'association des Lutins c'est par là.
Pour 25€, vous recevrez un coffret avec 3 DVD comportant tous les films
de cette 15ème édition en édition limitée et en exclusivité, et si vous le souhaitez
vous pourrez commander les DVD des éditions précédentes.

 

 

 


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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 12:36

chet2

Bonjour à tous,
J'avais envie de vous faire partager mon premier dessin à la tablette graphique en duo avec Mathurin du Bouetiez. C'est une expérience très particulière de dessiner chacun son tour sur le même dessin. On souhaitait un côté "dérangé", c'est pour cela que les chaises sont bancales. Merci à toi Mathurin, pour ce moment émouvant et agréâble.

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 15:45

 

Bjork 3

BJORK - CONCERT NUITS DE FOURVIERE 2012

Et oui, j'y étais. Les arênes de Fourvière...un endroit magique, l'un des meilleurs pour les concerts en France. Après 2h d'attente et après avoir à moitié râlé d'être dans la fosse, Björk entre sur scène. Il est 21h. Le concert est avancé d'1h pour qu'elle puisse prôtéger sa voix du froid nocturne. Björk apparaît coiffée d'une perruque orange ridicule posée à l'arrache. C'est la première fois que je la vois. Elle est à 4 mètres de moi. L'émotion m'envahit. Je ne pensais pas que ce serait à ce point. Je croise le regard ému de ma voisine, aussi surprise que moi dé réagir de la sorte. Je ne regrette plus d'être dans la fosse, même si je ne peux pas avoir cette vision d'ensemble de la scène que j'aime tant. Je rate des parties, des mouvements, des gestes. Mais qu'importe. C'est la première fois que je la vois en live. Malgré ses problèmes de nodules sur les cordes vocales, le fameux "Virus", elle a su adapter sa voix à sa nouvelle manière de chanter. Car elle prend des cours de chant depuis quelques temps pour étirer ses cordes vocales. J'ai senti que sa voix était différente. Elle ne la pousse pas pareil, c'est moins spontané que sur les albums que j'ai l'habitude d'écouter. C'est comme si elle se frénait. Mais je suis très pointilleuse et uen fois balayée de mon esprit, j'ai su apprécier toute la puissance et l'énergie qu'elle nous a envoyé pendant le concert.

bjork-1

 

 

J'ai beaucoup aimé la chorale islandaise Graduale Nobili qui l'accompagnait. Elle est composée uniquement de filles et elles étaient ravies d'être là, elles n'arrêtaient pas de sourire et de nous transmettre leur énergie et leur joie !!!

 

Si vous souhaitez un descriptif complet de ce concert lisez cet article.

 



Sur Nattura, on a eu droit à des explosions de volcans sur les 3 écrans
au fond de la scène avec des étincelles réelles face à nous.

 


Un sublime moment passé en duo entre Björk et le vituose Manu Delago
jouant du Hang sur le titre One Day en rappel à la fin du concert.


A la fin, on a dansé sur Declare Independance après l'avoir rappelée en chantant
le refrain de Pluto.

Max Weisel :  electronics, programming, synthesizers, keyboards
Manu Delago :  drums, percussion, hang, marimbas
Graduale Nobili :  choir
Björk :  vocals

                                                   Set list :
                                                   0. Intro
                                                   1. Cosmogony
                                                   2. Hunter
                                                   3. Thunderbolt
                                                   4. Moon
                                                   5. Hidden Place
                                                   6. Crystalline
                                                   7. Virus
                                                   8. All is Full of Love
                                                   9. Heirloom
                                                  10. Joga
                                                  11. Hollow
                                                  12. Pagan Poetry
                                                  13. Pluto
                                                  14. Mutual Core
                                                  15. Nattura

                                                  Rappel :
                                                 16. One Day
                                                 17. Declare Independance

Cette photo ci-dessous a été prise par Max Weisel de la scène.

Bjork.jpg

 

Ci-dessous un extrait de l'article d'Alban Orsini le 16-10-2011 dans Culturopoing. Il décrit titre par titre les thèmes de l'album Biophilia ainsi que les instruments utilisés.

Moon, première chanson de l’album, utilise une séquence musicale répétitive pour symboliser la régularité immuable des cycles lunaires. L’instrument créé pour réaliser ces boucles n’est autre qu’une harpe gravitationnelle de 9 m de haut composé d’immenses pendules dont le mouvement est entretenu par l’attraction terrestre. Quel autre instrument pouvait être mis au point pour témoigner de l’influence de la terre sur la Lune et inversement qu’un gnomon ?

The-tesla-coil-aron-koscho-björk-stage-nuits-de-fourviere-Thunderbolt traite de la foudre et utilise pour ce faire un teslacoil, sorte de cage de Faraday couplée à une basse. Le propos de cette chanson est de démontrer que la nature est musicale. En effet, Björk y décompose le son de la foudre qui selon elle n’est qu’arpèges et fait donc jouer cette série précise de notes isolées très exactement par la même foudre, bouclant ainsi une sorte de démonstration musicale des plus riches.

Cristalline, premier extrait de l’album, se propose d’évoquer la structure cristalline _ donc_ de tout solide et de manière plus globale, les changements d’état de la matière. C’est le gameleste, hybride entre gamelan et celesta qui sera chargé de retranscrire le tintement de deux cristaux s’entrechoquant. Des sons rappelant des échappements et ponctuant l’ensemble du titre symbolisent quant à eux les étapes de vaporisation et de sublimation permettant d’aboutir au gaz.

Cosmogony, quatrième titre de Biophilia, illustre la théorie pythagoricienne de l’harmonie des sphères selon laquelle chaque distance séparant deux planètes correspond à un intervalle musical particulier. La notion de cycle est ici importante pour évoquer la rotation entre les astres, mais également pour tenir compte de la naissance et de la mort qui dirige l’ensemble de l’univers. Ainsi, le chœur ouvrant le titre peut être vu comme la symbolisation d’un Big-Bang et sa fermeture comme un Big-Crunch fatal (je-ne-sais-pas-ce-qu’est-un-Big-Crunch-mais-je-m’en-vais-me-renseigner-illico-sur-wikipédia-pour-pouvoir-le-replacer-demain-à-la-pause-café-l’air-de-rien-en-sifflotant).

Dark Matter reprend l’idée d’univers évoqué précédemment par Cosmogony en s’intéressant cette fois-ci aux notions de vide et d’infini : la matière noire. La déstructuration musicale, notamment au niveau des associations, des gammes musicales utilisées et des dissonances jouées par l’orgue, crée un véritable malaise censé renforcer le sentiment de flottement, de solitude et d’apesanteur.

Hollow est tout aussi sombre que le précédent titre. Björk utilise ici la scansion d’un autre orgue pour symboliser l’assemblage des acides aminés composant l’ADN et par extension l’empilement complexe des briques constitutives du vivant. Pour symboliser cette folie édificatrice, la chanteuse a décidé de travailler sur la rythmique en alternant en rupture, mesures symétriques et asymétriques voire en employant des mesures rarement usitées (17/8 ; 9/4…). Ainsi, Hollow est le premier titre de l’album à évoquer le vivant et le biologique et annonce très logiquement les suivants qui s’écarteront de plus en plus de l’atomique.
Virus
continue donc cette réflexion sur la vie, en explorant notamment la relation qui unit le parasite et l’hôte, le microbe et la cellule. Cette relation « amoureuse » ambiguë est symbolisée par l’entremêlement de différentes percussions (gameleste, cymbales, hangs…) qui alternent à la fois solos et juxtapositions, rappelant ainsi la mince frontière qui existe entre autonomie et dépendance. Virus est directement inspiré du candida dont a souffert la chanteuse et qui a failli lui coûter sa voix.

Sacrifice traite de la mise à mort chez l’animal. Cette offrande est ici évoquée une fois de plus par la structure musicale même qui utilise l’imbrication de deux phrases distinctes (l’une ascendante (dominant) l’autre descendante (dominé)), jouées par le même instrument (un sharpsicord, sorte d’orgue de barbarie couplé à un gramophone, le tout fonctionnant à l’énergie solaire). L’intervention de la rythmique soutenue au dénouement du titre symbolise quant à elle la mise à mort à proprement parler.

Mutual Core, avant-dernier titre de l’album, évoque la tectonique des plaques et les tremblements de terre qui en résultent. De manière très cohérente, ce titre est une alternance contrastée de calme et de furie, le tout réalisé dans une sorte de profondeur sourde très prononcée. D’un point de vue musical, Mutual Core traite d’intervalles harmoniques, le plus bel exemple se trouvant dans la phrase « to form a mutual core » durant laquelle Björk alterne accords mineurs et accords majeurs, cette alternance entre les deux modes se retrouvant tout au long du morceau pour marquer au mieux la dualité qui le définit.

Solstice enfin, qui illustre le rythme des saisons et le caractère immuable du cycle, trouve un écho dans le contrepoint rigoureux (figure musicale consistant en la superposition de deux lignes mélodiques distinctes) qui est la colonne vertébrale du titre et qui unit la voix si particulière de Björk et les harpes gravitationnelles qui ouvraient l’album sur Moon.

À noter de manière générale et sur l’ensemble de Biophilia que de nombreux passages sont entièrement palindromiques.


EN +

Pour ceux qui comprennent l'anglais : l'interview sonore de Bjork à propos de la conception de Biophilia.
Pour les autres, la traduction en français ici.

 

Des interview de Bjork concenrnant la création de Biophilia à lire :

-Les InROCKS par Stéphane Deschamp, publié le 20/09/201.
-L'Express
par Gilles Médioni, publié le 14/09/2011.

Une vidéo
pour découvrir les instruments de musique de Biophilia.

Je remercie pour la vidéo de Declare Independance, pour celle de Nattura et pour la vidéo de One Day.

Pour la photo de Bjork, merci au photographe LOLL WILLEMS, tous droits réservés. Lire l'article où j'ai pris la photo (Lyon MAG).

Merci à ce site pour les autres photos.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 11:12
 « Ils ne se rendent pas compte, vous savez,
ils sont vieux, ça ne les dérange pas »

    Alma Adilon-Lonardoni a 16 ans. Elle vient de remporter le concours de la plaidoirie organisé par le Mémorial de Caen. Le thème qu'elle a choisi : la vieillesse. Que se passe-t-il maintenant ? dans les maisons de retraite, les foyers etc...Comment sont traitées les personnes en fin de vie ? Alma nous dit que la plupart du temps ces personnes ne peuvent pas oublier qu'elles vont mourir. On ne leur en donne pas le droit : deux prothèses de jambes revêtus de bas, oubliées sur un fauteuil, rappellent qu'une personne est morte il y a peu, ne reste plus que son empreinte. Les autres résidents en voyant cela ne peuvent pas avoir un état d'esprit libre et se sentir bien. Où es le confort d'une fin de vie quand on est 3 dans une chambre, où on partage les bruits de nos corps, bruits intimes, mais aussi les visites, la toilette ?

   Où es passée la dignité humaine ? Où sont passés nos anciens ? ceux qui nous racontaient des histoires, ceux qui nous transmettaient des valeurs, des principes, un savoir-faire ? ceux que l'on respectait et que l'on écoutait...


   Alma s'adresse à nous, mais aussi à l'Etat, à la France. Alma revendique la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et cite le premeir article : tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits, ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

   Alma a 16 ans et elle s'adresse aussi aux jeunes, quand viendra notre tour. Désagréâble d'entendre ça alors que l'on commence tout juste de vivre...mais justement, ne devrions-nous pas nous en soucier maintenant, faire respecter les dignités humaines, le respect de la personne jusqu'au bout afin de préparer notre avenir ? Car maintenant, la situation est infernale il faut la changer, car dans 60 ans, qu'allons-nous devenir ? changeons les choses maintenant pour ne pas que ça devienne comme dans le film Soleil Vert de Richard Fleischer (film sorti en 1973). On a les moyens humains de changer, faisons-le.

Bravo Alma pour ce très beau plaidoyer, en espérant que le maximum de personnes l'entende et agisse.


 Alma Adilon-Lonardoni / Lycée Champagnat – Saint Symphorien sur Coise (69) - 1er prix offert par le Mémorial de Caen pour sa plaidoirie Il fait si bon vieillir... remporté à la 15ème édition du concours des plaidoiries des lycéens pour les droits de l'homme - Finale 27 janvier 2012.

Pour lire le texte d'Alma dans son intégralité ainsi que les textes des autres lycéens, rendez-vous sur cette page.


 © Vidéo tous droits réservés au Mémorial de Caen.

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 15:07

LA FORCE DE RESISTER de Emilie Souillot et Christelle Thomassin (durée : 1h45)
projection le mardi 6 mars au cinéma les Amphis à Vaulx-en-Velin à 19h30.

La Force de Résister from Emilie Souillot on Vimeo.

Ce film restitue un travail documentaire qui a commencé en 2009. Un jour, une amie me propose de filmer des témoignages d'hommes et de femmes résistants et déportés, pour l'association AFMD du Rhône (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation). Je participe aux projets puis deviens membre de l'association.
Le film La Force de Résister (co-réalisation avec mon amie Christelle Thomassin) a été réalisé avec beaucoup de temps et peu de moyens.
Nous souhaitons que ce film puisse être vu par le plus grand nombre, c'est pourquoi nous avons lancé un appel à souscription afin de pouvoir nous aider à financer la fabrication de ce DVD.
Vous pourrez retrouver le bon à remplir en fin de projection.

CARTON D'INVITATION

(pas besoin de l'imprimer)

 

Diapositive1
Diapositive2
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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 20:26

Les « Qui Song-t-elles » est un groupe vocal d’une vingtaine de personnes, uniquement des femmes, chantant des chansons françaises dans une mise en scène soignée. Des femmes qui chantent l'amour, crient leur espoir, et rassemblent le monde. C'est du pur bonheur.

Venez découvrir le choeur Qui song t'elles ainsi que la chorale de l'école Lorca de Vaulx-en-Velin (composée de 80 enfants, ils nous chanteront 3 chansons de la résistance) le mardi 31 janvier de 18h à 22h au Centre Culturel et de la Vie Associative de Villeurbanne (234 cours Emile Zola - métro Flachet).
Le bénéfice de cette soirée contribuera au financement de la 2ème édition : "RésistanceS et DéportationS"..."les allemands et autrichiens anti-nazis"..."les étrangers dans la résistance française" organisés par l'AFMD 69 et l'ANACR de Villeurbanne.

Programme de la soirée

*18h15 Présentation du projet "RésistanceS et DéportationS" 2ème édition.
*18h15 Chorale de l'école Fédérico Garcia Lorca de Vaulx-en-Velin.
*18h40 Poèmes et vidéos ("Louis Croppi" réalisé par des parents de l'école Château Gaillard, et "La Force de Résister" réalisé par l'AFMD 69).
*19h20 Buvette et buffet.
*20h30 les "Qui song t'elles".
*Buvette

Tarif

-moins de 20 ans et chômeur 5€ et adulte 10€ (si billet pris à l'avance)
-13€ et 7€ si pris sur place
*spectacle que j'ai filmé le 5 mars 2009 à l'Espace culturel du Rize à Villeurbanne.

Site internet des Amis de la Fondation de la Mémoire pour la Déportation :
L’AFMD a pour but de contribuer, par tous les moyens possibles, au développement et à la réalisation des objectifs de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD).
Projet Histoire et Mémoire
: Ce blog présente un projet scolaire et associatif sur le thème de la Résistance et de la Déportation. Des classes de primaire et collège de Lyon et son agglomération découvrent cette année le thème des résistants allemands, grâce à des conférences, projections, expositions, sorties et voyages.
On Vaulx mieux que ça
: Collectif de citoyens habitant et/ou travaillant à Vaulx-en-Velin (69), militantes ou adhérentes de diverses organisations syndicales ou d'associations, s'inspirant entre autres du programme du Conseil National de la Résistance et des diverses pratiques des Bourses du travail à leurs débuts. Nous faisons nôtre l'appel des Résistants et tous les appels dans le monde pour une vraie justice sociale et une véritable démocratie citoyenne.

 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 22:25

MORIARTY : ovni de notre paysage musical

moriarty-copie-1.jpgTrouvez le point commun :
Rosemary Moriarty, Tom Moriarty, Arthur Moriarty, Zim Moriarty
et Charles Moriarty.

 

Réponse : MORIARTY !


Ces 5 compères d'origine américaine, française, viétnamienne et suisse fondèrent le groupe en 1959, heu pardon, 1995.

Le nom Moriarty fait référence à Dean Moriarty le héros de Sur la route de Jack Kerouac. Leur musique teintée de blues et de country nous emmène très loin. Leur interprétation nous rapproche les uns des autres, c'est le seul groupe actuellement en France qui me procure cette joie, ce bonheur d'écouter un son chaud, pas du tout aseptisé comme la plupart des groupes qui enregistrent en studio (et même en live d'ailleurs !!!). Dès leur début ils ont pris l'habitude de jouer et de chanter autour d'un seul et même micro ce qui donne tout de suite un sentiment de partage de la musique, aucun ne prend le dessus sur l'autre, pas de star, bon il y a Rosemary mais c'est une fille alors c'est normal qu'on la voit mieux, et oui ! Pour ceux qui ont eu la chance de les voir en concert, vous avez pu découvrir "Gilbert", une tête de chamois empaillé semble-t-il, que Rosemary la chanteuse, porte des fois sous son bras. C'est aussi cela Moriarty, des surprises et de l'imagination. (photo ci dessous : Rosemary Moriarty par Thomy Keat tous droits réservés).

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En 2005, Moriarty rencontre Deschamps et Makeïeff (les créateurs des Deschiens) qui coproduiront leur premier album : Gee Whiz But This Is A Lonesome Town (2008) avec le label naïve. La chanson Jimmy est un succès. 1 an après sa sortie, l'album est disque d'or et atteindra les 150 000 ventes.

 

 

4006266733

 

 

 

 

 

Leur dernier album est sorti en 2011 et s'intitule The Missing Room. L'album est précédé d'une tournée de concert afin de confronter les nouveaux morceaux au public. Ils ont monté leur propre label (Air Rytmo) et quitté naïve afin d'être libre dans leur création et de contrôler la sortie de leur album. Ce dernier comporte 14 dessins en noir et blanc d'inspiration bande dessinée policière réalisé par Stephan Zimmerli, le contrebassiste du groupe. L'inspiration est toujours là et des titres comme Isabella ou encore Where Is The Light sont incountournables.

 

Je vous laisse découvrir ce web documentaire réalisé par 22marsproduction d'une durée de 20 minutes.

"C’était au printemps dernier, à la cigale, en marge d’un concert qui fut mémorable. Nous n’avions jamais diffusé ces images, réalisées avec l’aimable complicité de naïve. Les Moriarty font ce soir leur Olympia. C’est sans doute l’un des groupes français les plus talentueux - et les plus allumés - du moment. " (22 mars production -2008)

 

Site internet : Moriartyland  

 



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Présentation

  • : Histoire(s) de Jazz - Emilie Souillot, réalisatrice
  • : Le blog de la collection "Histoire(s) de Jazz", films documentaires réalisés par Emilie Souillot. Le premier est dédié au Hot Club de Lyon, et le second sera consacré au trompettiste Roger Guérin.
  • Contact

Profil

  • Emilie Souillot
  • Réalisatrice de films documentaires qui ont pour sujet la transmission, la mémoire et la musique.
  • Réalisatrice de films documentaires qui ont pour sujet la transmission, la mémoire et la musique.

Les films de la collection Histoire(s) de Jazz
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Le Hot Club de Lyon

DVD du film Histoire (s) de Jazz, Le Hot Club de Lyon d'Emilie Souillot
C’est une histoire d’amour, c’est une histoire de jazz...
Racontée, jouée, belle et vivante...

Ce premier film de la collection Histoire(s) de Jazz est consacré au Hot Club de Lyon, fondé il y a plus de 60 ans. Réalisé et monté par Emilie Souillot en 2010, il dure 52 minutes.

Découvrez-le ici

NOn au barrage Belo Monte

"C'est seulement lorsque l'homme blanc aura détruit la forêt entière, lorsqu'il aura tué tous les poissons et tous les animaux et aura asséché toutes les rivières qu'il s'apercevra que personne ne peut manger l'argent." Raoni, chef de la tribu des Kayapos.

Malgré tous les efforts de Raoni et du soutien de tous, rien n'empêchera la construction du barrage Belo Monte en Amazonie Brésilienne, le 3ème plus gros au monde, qui va tuer plusieurs espèces animales, continuer d'abîmer la forêt amazonienne et faire déplacer des milliers de populations indigènes qui savent encore vivre avec la nature et sans avoir besoin d'argent. Le 1er juin 2011, le feu vert a été donné pour sa construction mais on peut encore faire quelque chose, continuer d'encourager tous les efforts de ces peuples qui ne veulent pas perdre leur tradition, qui veulent vivre en harmonie avec la nature encore longtemps. Signez la pétition, afin que nos idées et nos soutiens puissent encore vouloir dire quelque chose dans un monde qui devient sourd.

Signer la pétition contre le projet Belo Monte

Pour la lire c'est ici

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DANS CE BLOG...

...vous trouverez des éléments sur mes films (articles, photos, archives, mes trouvailles...) et des éléments sur le jazz. Ce sera l'occasion aussi de parler cinéma et surtout de court-métrage afin d'encourager ce format oublié des salle.

les-lutins-du-court-metrage-2006

Graphisme par Jérémy Zucchi, visitez son site